les vikings 5

Publié le par judesigner

Le matin pointait, Erïn s'habilla avec difficulté. Sa peau la fasait souffrir terriblement. Elle passa devant le miroir sans se regarder, il lui était impossibl de voir sa chaire violaçée par le nombre de coups que l'homme lui avait donné. Le vide intérieur qui régnait dans son âme hantait ses pensées.
Elle pensa à son mari, qui la retrouverait si il revenait au pays, en suivant ses traces. Un soupir de réconfort sorti de sa bouche. L'homme entendant ça, crut qu'elle soufflait car enfin il s'en allait. De colère, il attrapa le premier objet sous la main et lui écrasat sur la tête. Pas de chances, c'était un vase, Erïn s'effondra sur le coup.
- Bah, ce n'est qu'une putain viking, elle a la peau dure de toutes façons.
Sans regarder plus en arrière, il s'en alla, laissant là la pauvre femme, se vidant de son sang.
- Erïn! Lève-toi! Réveilles-toi!!
Erïn ouvrit légèrement les yeux, la lumière du soleil lui fit mal aux yeux, mais en même temps, elle en fut contente. Quabd elle essaya de se lever, elle fut prise d'une nausée violente et vomi sur le champ.
- Non, reste calme, il faut t aller doucement, tu as reçu un sacré coup.
Elle regarda son interlocuteur. Il s'agissit de Crapaud, le fils d'une autre femme du bar. Elle ne comprenait pas trop ce qu'il lui disait, mais sachant qu'il ne lui voulait pas de mal, elle se laissa guider.
Crapaud était le seul qui l'aidait à tenir. Bien sur les autres femmes l'aidait aussi, mais ce n'était pas pareil. Bizarrement, elles n'étaient pas jalouse d'Erïn, en même temps, il faut dire que la seule sur qui le patron se défoulait, c'était elle. Crapaud était un être différent, il baignait en permanence dans une lumière dorée, était attentif à la moindre demande des gens, et dans la mesure ou il pouvait l'accomplir, il faisait ce qu'on lui demandait.
- Craint rien, on t'as soignée, ma maman t'as r'cousu l'crâne.
- Je ... merci.
Ce sont les suels mot qui vinrent à son esprit, il faut dire que son vocabulaire était limité dans cette langue étrange.
Elle se reposa plusieurs jours. Le patron lui avait accordé ce repos car la plupart des autres prostituées avaient protesté losqu'il avait voulu la remettre au travail.
Durant ces jours elle médita, s'évadant régulièrement vers les montagnes escarpées de son Nord natal. C'est alors qu'elle mit un plan sur pied. Et il allait marcher, elle le savait.

Publié dans récits

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T
il faut qu'elle s'en aille super loin de cet endroit! Elle souffre le martyr, c'est pas possible!<br /> Fais la partir nounoune.
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